La sécurité sociale ne prend pas encore en charge les séances d’ostéopathie, quel que soit le praticien qui exerce. Par contre, la grande majorité des mutuelles en proposent maintenant un remboursement total ou partiel. Vous pouvez vous rapprocher de votre mutuelle pour en savoir plus.

Les consultations sont au tarif de 50 euros que vous pouvez régler en chèques ou en espèce uniquement, à la fin de chaque consultation.

On pense souvent que l’ostéopathe va nous faire craquer dans tous les sens. Certaines personnes en ont peur, d’autres n’attendent que ça. Le « crac », ou technique structurelle, est un outil de l’ostéopathe. En fonction de son bilan clinique et ostéopathique, il peut décider ou non de l’utiliser.
Concernant ma propre pratique, j’estime dommage de rejeter complètement ces techniques qui peuvent être très intéressantes, mais il n’y a rien de systématique et je ne l’utilise pas dans la majorité des cas. Quoi qu’il en soit, je ne fais jamais « craquer » par surprise !
Rassurez-vous, en aucun cas je ne fais craquer les enfants et les femmes enceintes. De même, je me montre très prudent face à certaines pathologies qui excluent ce type de techniques.

Les séances d’ostéopathie impliquent que le patient soit en sous-vêtements. Par conséquent, penser à prévoir une tenue respectueuse et adaptée.

Le kinésithérapeute se concentre essentiellement sur le système musculo-tendineux. Son action est localisée sur la zone douloureuse. Il a pour rôle de réintégrer la zone douloureuse dans votre schéma corporel par un travail de proprioception et de correction gestuelle.
L’ostéopathe traite les restrictions de mobilité et les douleurs qu’elles peuvent engendrer.
Son travail consiste donc en une approche plus globale. Son but est d’harmoniser le corps dans son ensemble. Il cherche la cause du problème en remontant à l’origine de la pathologie, afin de soulager et guérir, pour redonner de la mobilité et libérer les tensions. Pour cela, il va utiliser différentes techniques uniquement manuelles.

Ces deux disciplines ne sont pas en concurrence, elles sont différentes et complémentaires ! Dans le cas de suite de traumatismes ou de pathologies chroniques, toutes les études prouvent qu’un travail multimodal (impliquant plusieurs professionnels dont kinésithérapeutes et ostéopathes) permet d’obtenir les meilleurs résultats.